MOI-SOI
Il n’esituations atténuantes à mes actions ?
De quoi suis-je réellement responsable ?
Le questionnement est l’unité de mesure de la connaissance, l’exercice de réflexion mène ainsi directement au labyrinthe du questionnement. La seule porte hermétiquement fermée de ce labyrinthe reste les affirmations hâtives et sans fondements car elles mènent aux certitudes qui elles mènent à leur tour au radicalisme. Ce qu’il faut savoir du radicalisme c’est que si politiquement elle se veut flexible en visant un équilibre entre libertés individuelles et solidarité nationale, à l’échelle d’invidu il est inefficace de par son caractére absolu et irrévocable dans un contexte sociétal en
mutation permanente.
Se questionner est ainsi important mais avant toute chose la première décision qu’un individu prend dans sa vie c’est d’être partisan de bonne ou de mauvaise foi. En réalité, c’est ce choix qui va définir la trajectoire que va prendre sa vie, s’il sera du bon ou du mauvais côté car en matière d’intention le gris est presque inexistant. Ce qui est intéressant dans ce cadre précis c’est le poids de la responsabilité de l’individu. En effet la plus grande différence qui existe entre les individus ce n’est ni la couleur de peau, ni la langue, ni la situation géographique ou climatique mais leurs mindset.
Le fait d’avoir eu une enfance horrible ne justifie pas un présent catastrophique car si personne ne peut être tenu responsable de son passé tout le monde l’est de son présent. Ce raisonnement ne fonctionne qu’avec les individus ayant pris conscience que la bonne foi ,la culture du bien et les bonnes actions depassent notre personne,notre vie, et des fois méme notre epoque.Il n’esituations atténuantes à mes actions ?
«Quand je m’examine je m’inquiète mais quand je me compare je me rassure» dixit mittterand. Nos idéologies sociales ne sont pas rassurantes. Nous devons s’auto-éduquer et ceci passe par la connaissance directe comme cheikh Anta aimait le rappeler… l’homosenegalensis doit être une réalité et nous en sommes les bâtisseurs, chacun de nous en est un. Parce que oui, c’est une part de notre marché que nous devons remplir du contrat entre «moi-soi» et la patrie…